Les professionnels de la MDEJ collaborent avec plusieurs maisons d’édition pour mettre à disposition des guides, retours d’expériences, synthèses et conseils à destination tant des adultes que de leurs enfants.

Un guide pour agir à 18 ans : “J’ai des droits, je suis responsable”
À 18 ans, les jeunes deviennent adultes au regard de la société. Cela signifie qu’ils assurent la totale responsabilité de leurs actes et disposent de la pleine capacité à exercer leurs droits. Encore faut-il les connaître… Ce guide constitue un outil facile à utiliser. Des réponses juridiques précises facilitent la mise en œuvre des actions à entreprendre : informations sur les organismes et les institutions de notre pays, les lieux ressources où se renseigner plus avant. Rédigé à partir des questions que posent les jeunes majeurs, ce guide aborde tous les aspects de la responsabilité citoyenne dans les domaines de la vie sociale, la vie quotidienne, la vie personnelle, la vie familiale. Il s’adresse aux jeunes eux-mêmes et à tous ceux, parents et professionnels, qui les accompagnent.

Les sept péchés capitaux envers nos enfants
Depuis une quinzaine d’années, Marcelle Bongrain reçoit des enfants et des jeunes majeurs à la Maison des droits des enfants et des jeunes. Leur vécu, leurs blessures, leurs révoltes sont le ciment de cet ouvrage. Enfants pris en otage pour régler un conflit conjugal sans limite, surinvestis à seule fin de donner une place au « beau parent » reconnu par complaisance, ce qui revient à « fabriquer » des paternités au gré des événements conjugaux, enfants sans racines, nés sous X… Comment se taire devant ces comportements d’adultes qui sont loin d’assurer la protection de leurs enfants ? L’auteur souligne ici les paradoxes, les zones de non-droit et dénonce les souffrances qui en découlent. A la lumière du droit et de la jurisprudence, elle nous alerte sur la place de l’enfant dans notre société : loin d’être un enfant-roi, il est souvent un enfant martyr qui subit les décisions de justice pourtant guidées par son intérêt supérieur.

Le “tiers” : protecteur de l’enfant victime ?
Travailleur social chargé du suivi de la mesure de protection, administrateur ad hoc, enquêteur social, juge aux affaires familiales, personnel du point rencontre, médiateur : autant de tiers qui interviennent à côté de la justice des mineurs et s’immiscent dans la relation père-mère-enfant victime. Quels sont leur place, leur fonction, leurs limites ? Leur intervention garantit-elle la protection de l’enfant victime ? Des professionnels s’interrogent sur la façon dont la société accompagne l’enfant victime quand les parents font défaut.

De la parenté à la parentalité
Il est aisé de parler de parenté quand on est juriste : la notion relève incontestablement du droit. Il en va différemment de la parentalité. En effet, ce terme, bien que couramment employé par les sociologues, n’a reçu à ce jour aucune définition juridique. Toutefois, le recours à cette notion nouvelle traduit les préoccupations sociétales face à une fonction parentale aujourd’hui souvent malmenée, alors qu’apparaissent de nouvelles configurations familiales (monoparentalité, homoparentalité, familles recomposées…). Parenté ou parentalité ? Devons-nous opposer ces deux termes ou privilégier l’un d’eux ? Juristes, psychologues et sociologues s’attachent ici à définir ces notions et leurs avatars, tels que les éclairent leurs pratiques professionnelles. Leurs regards croisés devraient permettre de redonner un sens à la fonction parentale et de restaurer le fondement de la protection des droits de l’enfant.

L’enfant et le droit
L’évolution des mœurs, une société plus permissive, l’éclatement des couples, l’apparition de nouveaux schémas familiaux (monoparentalité, famille recomposée, nouvelle parentalité) ont des répercussions sur le statut de l’enfant. La reconnaissance de l’enfant comme sujet de droit a amené les adultes à se soucier de sa protection, le recours à l’autorité judiciaire s’en est trouvé renforcé et l’immixtion du juge dans les familles accrue. De ce fait, les interrogations de la part des parents, grands-parents, travailleurs sociaux, enseignants et adolescents eux-mêmes, sont nombreuses. Sous forme de questions-réponses, cet ouvrage tente d’apporter avec précision mais simplicité des éléments d’information sur les droits et les devoirs de l’enfant mineur.

L’enfant a-t-il droit à son histoire ?
Des juristes nous exposent ici l’histoire et le fonctionnement de l’Etat civil qui assure la conservation des informations sur l’origine de tout un chacun, ainsi que la position du droit français face à la démarche d’enfants adoptés ou nés grâce à la technique médicale pour retrouver leurs parents d’origine. L’éclairage de l’anthropologie et de la psychologie vient en contre-point.

Mes parents se séparent
“Pourquoi mes parents se séparent ? De quel nom je peux me servir ? comment faire quand ils ne sont pas d’accord à mon sujet ? J’habite chez l’un, comment faire pour continuer à voir l’autre ?” Publié par La Maison des Droits des Enfants et des Jeunes et le Centre d’information sur les droits des femmes et des familles de la Haute-Garonne, ce guide permet aux enfants de surmonter les inquiétudes que peut susciter une séparation ou un divorce. Le tout en 7 chapitres, explorant chacun un grand thème – comme le temps passé avec chacun des parents, le domicile ou encore les relations avec la nouvelle famille. Un cahier détachable est destiné aux parents : ils y trouveront, sous la forme d’un test de connaissances, des informations juridiques.

Même pas peur
“Qu’est-ce qu’une agression sexuelle ? Qui peut être mon agresseur ? Pas si facile à dire… ? A qui en parler ? Qui va t’accompagner auprès de la justice ?” Voici quelques unes des questions abordées dans ce livret conçu dans un objectif de prévention et organisé par thème : “Pour te prévenir – Pour t’aider à parler de cette agression – Tu as parlé que va-t-il se passer ?” Les adultes ne sont pas oubliés : un cahier détachable leur est destiné, dans lequel ils pourront trouver des informations juridiques.
L’enfant et la rupture parentale
Destiné aux acteurs médico-sociaux et pédagogiques de l’enfance, cet outil est réalisé sous forme de fiches pour permettre une réactualisation. Il a pour but d’acquérir ou d’améliorer les connaissances juridiques sur la question de la séparation. Il permet aux professionnels de se familiariser avec les démarches ouvertes aux parents et aux enfants – consultations juridiques, soutien psychologique, médiation familiale… et d’informer les enfants de leurs droits dans le cadre d’une rupture.

7 affaires de justice

Calendrier perpétuel “Les droits de l’enfant en affiches”
Nous avons réalisé ce calendrier pour sensibiliser un large public aux droits de l’enfant et à la citoyenneté. Il est conçu à partir d’affiches créées par des petits artistes de 6 à 12 ans de la région toulousaine. Chaque mois, un article de la Convention Internationale des Droits de l’Enfant est à l’honneur et illustré par une affiche. Un point sur la situation de ce droit en France est présenté. Des pistes pour être solidaire et agir en faveur des droits de l’enfant sont proposées à l’enfant, citoyen de demain. La conception de ce calendrier est l’aboutissement d’une opération menée auprès de groupes d’enfants qui, en retour de la sensibilisation aux droits de l’enfant dont ils ont pu bénéficier, ont réalisé des affiches illustrant leurs droits. Ce calendrier permet de saluer l’investissement de tous les enfants à ce projet.Le 119 est le numéro national dédié à la prévention et à la protection des enfants en danger ou en risque de l’être.
ANACEJ Association Nationale des Conseil d’Enfants et de Jeunes
l’association développe de nombreuses actions pour renforcer la participation des enfants et des jeunes et outiller les acteurs de la jeunesse !
Informer les familles sur les structures et événements liés à la parentalité en Haute-Garonne.
CNAOP (Conseil National pour l’Accès aux Origines Personnelles)
Son objectif essentiel est de faciliter l’accès aux origines personnelles. Cette mission est assurée en liaison avec les départements, les collectivités d’Outre-Mer et les organismes autorisés pour l’adoption.
« Le Défenseur des droits veille au respect des droits et libertés » – article 71-1 de la Constitution.
Ses missions : Défense et promotion des droits des enfants – Lutte contre les discriminations et promotion de l’égalité.
UNESCO (Organisation des Nations Unies pour l’Education, la Science et la Culture)
UNICEF (Fonds des Nations Unies pour l’Enfance)
CRIJ Centre Régional d’Information Jeunesse
Association Vivre Autrement ses Conflits
Union Départementale des Associations Familiales de Haute-Garonne
Association Accès aux Droits des Enfants et des Jeunes
Centre